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Channel: Commentaires sur : Editions Chloé des Lys infos
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Par : Noann

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Bonjour « un auteur »
Je suis à 100 % d’accord avec ce message.
Pour les mauvaises langues, je puis certifier que les messages qui sont publiés sous couvert de l’anonymat correspondent bien à des personnes différentes, avec des adresses mails et IP différentes. Mais en aucun cas, je ne communiquerai ces données personnelles
Oui bon courage à tous.
Pour moi, cette « aventure » m’a découragé
mais il est vrai que mon deuxième éditeur « la plume noire » a fait un bien meilleur boulot, sans plus de moyens, ils travaillent avec Lulu.com, et eux au moins ils ont fait un travail de mise en page et de couverture, tout cela en une semaine
Donc voilà…


Par : RG de L'Oie plate

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Bonjour,

Vos échanges à partir de l’expérience de Noann me conforte dans la mise en garde que je rédigerai dans le fiche de présentation de Chloé des Lys dans l’Annuaire à l’Usage Des Auteurs Cherchant un Editeur (AUDACE) qui va très bientôt sortir.

Ca n’est pas la première fois que des amateurs pleins de bonnes intentions créent des déceptions dans le monde de l’édition.

Mais nous connaissons tous la fable de la grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf ! à la fin ça fini toujours par péter !

Et c’est ce qui pourrai bien se passer car avec 75 nouveautés en 2011, CDL n’est pas, à proprement parler, une petite chose associative vouée au bénévolat gentillet… Faut les trouver les heures et les euros pour imprimer autant de bouquins en 12 mois (vacances exclues puisque CDL met la clé sous la porte en été).

Sans être totalement une pestiférée, cette association-éditrice devrait voir ses meilleurs éléments littéraires la quitter. Et son image de marque est en train de se faire sérieusement écorner.

Or dans le milieu littéraire, tout ce sait. Les baudruches se dégonflent comme ailleurs. Les journalistes, mais aussi les libraires vont y regarder à deux fois avant de mettre en avant les livres d’une maison qui fait des vagues.

Cela dit, CDL n’a rien à voir avec quelques splendides arnaques qui sévissent en France.

Par : Noann

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Bonjour Roger

Enchanté de votre présence ici ; vote guide est une référence sur des milliers d’éditeurs, à l’usage des auteurs débutants. Je le possède depuis des années ne manque pas de le consulter. Seul bémol, quand on lit les avis, on n’a plus envie d’écrire… Ce qui ressort c’est que les éditeurs sont assez hermétiques aux nouveaux « talents », et qu’ils ne lisent pas, ou peu, les manuscrits. Il révèle cependant très bien les arnaques au compte d’auteur, et les lignes éditoriales des éditeurs classiques !

Quant à CDL, diable, 75 nouveaux livres cette année ? Alors qu’il sont débordés, saturés. J’ai ma petite idée à ce sujet, je ne devrais pas la dévoiler, car on m’accuserait de diffamation, mais je n’y tiens plus : je crois que l’affaire est rentable. En effet, mes derniers misérables droits d’auteur ont été payés depuis le compte du parton, pas de l’association ! Ils annoncent quand même un Chiffre d’affaire de plus de 50.000 euros ! Et si les droits ne sont pas bien payés, comme mon expérience semble le montrer, le patron pourrait bien en profiter.
Ce serait donc un genre de C/A abusif mais discret, et comme vous dites, cela n’a rien à voir avec les boites française, genre A****thée ou B***vent

Merci pour votre intervention !

Par : RG de L'Oie plate

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Bonjour Noam,

50 000 € de C/A c’est tout petit si on prend en compte le nombre de nouveautés publié. Difficile de les suspecter dans conditions de s’en mettre plein les poches… mais c’est révélateur d’une activité commerciale en berne (traduisons par ça diffuse peu, peu de rentrée et peu de droits d’auteur par voie de conséquence).

Je viens de terminer la présentation d’un éditeur français à C/A abusif : un peu plus de 250 000 € pour une soixantaine de titres en 2010. Chaque contrat coûte à l’auteur entre 1500 et 3000 € pour faire la maquette… et il achète aussi des livres après les 15 ex. « gratuits » (tu parles !) reçus et comme pour Chloé, il se démène pour suciter des ventes qui rapportent surtout au prestataire.

Vous avez acheté 20 ex. de votre livre votre éditeur. J’aimerai connaître qu’elle était la remise qu’il vous a fait pour cela.
Le contrat est muet. IL dit simplement que la remise est équivalente à celle que Chloé fait aux bibliothèques.

Est-ce que vous même ou un autre auteur, peut me donner ce pourcentage ?

Merci d’avance.
Cordialement,

Par : Noann

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re-bonjour Roger

De mémoire, mes 20 exemplaires m’ont coûté 257 euros, mais il faudrait que je vérifie. Je peux essayer de retrouver la note.

Quant aux DA, le contrat précise : 10 % sur le prix du livre et 30 % sur les bénéfices (?)

Je dois avouer aussi, pour être complet et honnête, que le contrat a été rompu par eux (ce qu’aucune clause ne permettait). La raison : je serais trop bavard et aurais proféré des menaces à leur encontre (!!) sur Facebook et autres sites… J’attends toujours qu’on me montre ces menaces. Il y a bien une discussion houleuse sur leur forum, mais c’est un forum réservé aux auteurs…

En octobre 2010, mon livre a été déréférencé sans préavis et sans un mot, mon compte sur leur forum a été supprimé (c’est comme ça que j’ai appris la nouvelle). Ce n’est qu’en janvier que j’ai reçu un recommandé annonçant la fin du contrat. Vous comprendrez dès lors mon courroux. Ajoutez à cela que l’équipe est peu sympathique, dès lors que l’on ose proférer une contestation ou demander ses DA de façon un peu insistante (2 mails en un mois par exemple…)

Jamais un justificatif ou détails de ventes ne m’a été adressé. Il y a juste en communication du virement le message : droits d’auteur 2009

Bonne soirée à vous et merci

Par : Noann

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Dernières nouvelles…

J’ai proposé à l’éditeur de supprimer cette page, et en échange qu’ils suppriment eux aussi une page à mon sujet, qui n’est plus vraiment d’actualité.

Je n’ai pas reçu de réponse.

Par : elisabeth

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bonjour, conversation édifiante, si je peux me permettre.
j’habite dans le nord de la france et au cours des salons que j’ai fréquenté, j’ai rencontré des auteurs de cdl (je crois que je suis aussi inscrite sur leur page fb) et les patrons aussi. à bondues, à lille, etc…
j’ai failli leur envoyer un manuscrit. bon, ben, je ne le ferai pas finalement. mon hésitation avait du nez, merci pour ce témoignage.

Par : Noann

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Merci pour ce message Elisabeth.

Pour votre manuscrit, je vous conseille d’envoyer à des éditeurs qui pratiquent une véritable sélection, et qui ont un minimum de moyens en termes de promotion et de distribution, c’est là que le bât blesse. Si votre manuscrit est refusé, publiez par vos propres moyens, via un imprimeur ou un prestataire à moindres coûts, et faites votre propre promo.
Passer par un éditeur genre CDL est inutile, vous attendrez un an pour avoir une réponse, vous devrez tout faire vous-même, la mise en page, les corrections, la vente. Autant sauter cette étape et prendre tout en charge.
Bonne journée

Un lien à visiter :

http://www.monbestseller.com/manuscrit/gahila-premiere-partie-du-tome-1-deux-naissances


Par : Lissagaray

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Chers auteurs,

Je lis consterné mais finalement peu surpris ce qu’en mon fort intérieur j’appréhendais. J’ai envoyé un manuscrit en janvier 2014. Je suis toujours en attente de réponse. Les éditeurs français contactés mettent moins de 3 mois pour envoyer un courrier type.

Le seul éditeur a avoir fait semblant de m’adresser le résultat d’une lecture attentive (libraire éditeur connu sur la place de Paris), a pioché quelques lignes dans une nouvelle (dans un recueil d’une douzaine de nouvelles), pour en révéler l’aspect trop littéraire et poétique (SIC). J’avais eu l’outrecuidante audace de le relancer téléphoniquement 4 mois après mon envoi, sa réponse m’est arrivée furibonde 3 jours plus tard avec les critiques que je signalais.

Je crois que je ne chercherai plus à me faire éditer (de mon vivant). Je lisais parmi vos témoignages celui d’une camarade qui pensais que le rôle de l’auteur était d’écrire. Il est difficile par les temps qui courent de s’enfermer dans sa tour d’ivoire et de ne pas « jouer le jeu » de la promotion. Pourquoi écrivons-nous ? La vanité bien évidemment ! Et pourquoi pas !

A lire certains d’entre vous, ce ne peut être pour l’argent. Mais notre vanité, notre ego peuvent-ils se satisfaire uniquement d’exister d’un point de vu formel. Il faut être lu et pour résoudre l’équation, être édité (et pas seulement imprimé) par des gens sérieux qui, persuadés de se faire de l’argent sur notre dos, vont mettre en œuvre les moyens idoines et adaptés afin de favoriser la promotion de leur investissement et partant le notre. Un minimum de moyens (communication à la presse aux libraires) pour un travail souvent démesuré, parfois plus d’un an d’écriture, de doutes… pour aboutir a quelques moues dédaigneuses; c’est cher payé mais semble encore trop.

Je suis vieux. La folie d’écrire m’a pris trop tard mais j’entends dédier mon énergie à ce seul but. Ma vie n’a été qu’une suite ininterrompue de contraintes, de réponses négatives, je ne peux me résoudre à être ce que je ne suis pas, un Rastignac dont la principale occupation serait de constituer un réseau qui veuille bien prendre en charge la promotion de ma gloire. Ma gloire aura été et sera d’avoir écrit, d’avoir vaincu ma peur de vieux cancre, tellement mauvais à l’école qu’à 16 ans, la porte de l’usine se refermait sur un destin mort né. Oui ma gloire, ma vanité sera d’écrire et d’exister malgré la société néo-libérale qui une fois de plus préfère éditer les épouses rive-gauche de notables rive-droite, ce n’est pas mon monde et ne le sera jamais.

Concernant CDL, j’attends sans plus d’impatience le couperet d’une réponse dont si je comprends bien la plupart d’entre vous (mais j’ai trouvé d’autres témoignages sur d’autres blogs) la lettre tant attendue me ferait choir de Charybde en Scylla. Je laisse aux plus jeunes d’entre vous dont je sais le talent et le courage cette montagne à gravir. Sisyphe retourne laisse tomber son rocher. Bien à vous.

Par : Noann

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Bonjour Lissagaray

Merci pour ce témoignage détaillé et sincère.
Je ne parlerais pas de montagne à gravir, mais de cheminement.
A chacun de trouver sa voie, en ce qui me concerne, j’ai trouvé un petit chemin qui me donne satisfaction.
Mais pour ce qui est de publier, je préfère envoyer à Paris qu’à Bruxelles ou à Genève. Je l’ai fait autrefois, j’ai perdu mon temps, mes textes se sont retrouvés sur des voies de garage.
Il existe beaucoup d’auteurs, mais aussi beaucoup d’éditeurs. Le problème à mon avis, c’est que les deux mondes ont du mal à se rencontrer.

Par : Filosphere

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Bonjour,
j’ai lu l’intégralité de cette page, car j’ai des amis (virtuels, de forums littéraires) qui ont publié chez Chloé des Lys, et lorsque je leur demandais si c’était bien, la réponse était en général positive mais sans grand enthousiasme. Le côté positif venait du fait que contrairement à des arnaqueurs de plus en plus notoires, chez CDL on ne dépense pas d’argent pour publier un livre (et encore, vu la somme que vous dites, Nohann, avoir payé pour acheter 20 exemplaires, me met la puce à l’oreille) ; et le manque d’enthousiasme (côté négatif dirons-nous) vient probablement de la qualité non seulement de l’objet livre lui-même, qui est mauvaise, je l’ai finalement constaté de visu, mais en plus d’une diffusion supposée qui s’avère décevante, le tout agrémenté d’un contrat restrictif pour l’auteur.
À l’époque où je cherchais désespérément un éditeur, j’ai un moment envisagé CDL, mais vu la piètre qualité du livre d’une amie que j’ai eu en main, j’ai laissé tomber.
Je me suis référé à l’incontournable Oie Plate, et j’ai fait ma petite enquête personnelle sur d’autres soi-disant maisons d’édition qui se révélaient des arnaqueurs demandant des sommes indécentes, jusqu’à 5000€ de « frais de maquette » et n’imprimant qu’à la demande en prétendant le contraire et sans le vrai travail de promotion/diffusion qu’ils annoncent. J’ai fini par en faire une liste noire sur des forums littéraires et sur FB pour les dénoncer, et j’ai reçu des menaces anonymes (!).

Alors un jour j’ai décidé de monter moi-même une structure comme la leur, mais avec transparence : sans me faire passer pour un compte d’éditeur, en annonçant que oui l’auteur payait l’impression, oui on me rémunérait pour mon travail de correction, mise en page, design et conception de belles couvertures (je suis graphiste), suivi d’imprimerie, etc, mais à des prix défiant la concurrence des arnaqueurs, des prix honnêtes, et je dirais même peu rémunérateurs pour moi, puisque 10 fois moins chers qu’eux. J’ai décidé de ne prendre aucun pourcentage sur les ventes, et de me constituer un catalogue de qualité, avec une sélectivité digne de grands éditeurs, et les livres publiés chez Filosphere sont de très belle qualité. Evidemment, je ne m’occupe pas de la diffusion, mais c’est annoncé dès le départ, en toute transparence. Mes prestations sont en amont, ensuite l’auteur se débrouille avec ses livres, en conservant tous ses droits et en empochant la totalité du prix de vente.
Du coup, même si je ne gagne pas vraiment ma vie avec cette activité (40 publications en 5 ans), je suis animé par une réelle passion, j’entretiens des contacts vrais et humains avec les auteurs, et ils sont tous satisfaits de mes prestations et de leur livre. Et je précise : tous sans exception sont très satisfaits et ont non seulement amorti leurs frais mais ont aussi fait des bénéfices, et pour certains à hauteur de sommes à 5 chiffres.
J’ai même eu le privilège et l’honneur d’être cité et bien noté sur la dernière édition de l’annuaire AUDACE de l’Oie Plate (je salue ici RG au passage).

Il est donc possible de trouver un compromis entre d’une part les éditeurs à compte d’éditeur qui ne considèrent pas les jeunes auteurs et considèrent en général tous les auteurs comme des clients et les livres comme des produits et les rémunèrent à moins de 20%, et d’autre part les arnaqueurs qui font du compte d’auteur déguisé et les prennent pour des vaches à lait naïves, ou encore les éditeurs entre deux comme CDL : c’est « l’auto-édition assistée » par un pro pas cher, ce que je propose chez Filosphere.

Par : Filosphere

Par : Noann

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Bonsoir Filosphere

Merci pour ces messages et compléments d’information.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, entre cdl et Gallimarre, il y a de nombreuses possibilités, et il est parfaitement possible de créer une petite structure et de faire du bon boulot, sans arnaquer les auteurs.

5.000 euros pour une publication à compte d’auteur… C’est bien sûr une arnaque, d’un autre côté, celui qui les donne est bien naïf ou imbus.

Par : isa

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Ouh… Je connais cdl depuis sa création. Avant eux, j’avais été édité par un éditeur »réputé » – sur 500 exemplaires en a retenu 120 pour la presse. A part la promo que j’ai mise en place, j’ai eu une télé sur une chaîne de télé achat. Ensuite je suis restée bloquée pendant un temps ma fois fort long par un contrat de priorité. Autrement dit impossible d’ être éditée ailleurs sans lui avoir proposé tout second manuscrit. La clause s’annulant au bout de trois mois, heureusement. J’ai été édité deux fois chez Chloé. Ce que j’aime: ils me fichent une paix royale. Je leur ai juste dit une chose :je ne m’ occuperai plus jamais de promotion, sauf celle qui fait partie du job. Ils m’ ont trouvé un contrat dans une librairie. Cdl ce sont des gens avant tout. ils #sont ce qu’ils prétendent: uun tremplin, ue asbl. Bon courage à. Tous mais ceci dit avec beaucoup de gentillesse: ceux qui s’adressent à eux… C’est que chez  » Gallimard » ça se passe pas mieux. Je précise ceci est dit avec humour et gentillesse.

Par : Noann

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C’est marrant de s’appeler « Isa » et de dire « j’avais été édité » (sans « e »), à deux reprises. Et entre deux : « je suis restée bloquée ».
Vous ne vous appelleriez pas Laurent, par hasard ?


Par : Anonyma

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Bon…ben je viens de recevoir un beau contrat de CdL mais après être tombée sur cette page, je vais m’abstenir de le signer…pour info, j’ai un contrat chez Publibook qui m’a édité gratuitement….je n’ai rien eu à payer…je n’étais pas très contente de la com et du fait que, une fois les 50 exemplaires de départ vendus, il n’y a plus de stock dispo mais une impression à la commande mais pour le reste, ils sont corrects, m’ont payé mes droits d’auteur, répondent à mes mails, mes questions, le suivi des ventes est mis à jour chaque mois alors….pourquoi changer?

Par : Noann

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Bonjour Anonyma

Je pense que vous avez raison. CDL va vous apporter des contraintes et pas de soutien.
Si vous n’avez pas l’acceptation d’un bon éditeur, petit ou gros, auto-publiez ou publiez dans la boite qui vous assure le meilleur rapport qualité/prix. Mais ne publiez pas chez des guignols.

Par : Marcelle

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4,5 euro de droits d’auteur pour un an? C’est un livre fantôme. Une publication passé totalement inaperçue

Par : Noann

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Quelqu’un a utilisé une expression originale au sujet de cet éditeur : « L’auto-édition assistée », et ma foi… L’auteur fait presque tout le travail lui-même, composition, mise en page, couverture (il y a bien une dessinatrice qui se propose, mais elle fait 3 ou 4 couvertures par an et il y a une soixantaine de sorties). L’éditeur ensuite envoie le fichier à l’imprimeur, qui est une entreprise employant des handicapés – ce qui est au moins un point très positif de l’histoire. Ensuite, l’auteur se retrouve seul pour distribuer et promouvoir son bouquin. Je pense que dans ces conditions, l’auteur aura tout intérêt à prendre tout le processus en charge et à auto-publier directement, ce qui lui laissera bien plus de liberté. Bref, Chloé-des-lys n’a rien d’un éditeur, par contre il met quelques bâtons dans le roues, à commencer par les délais hyper-longs, une certaine apathie dans les relations. A déconseiller absolument. J’ajoute que vu la réputation de la maison, ce n’est pas une bonne carte de visite. Et enfin, que dire des droits d’auteur fantaisistes et non-justifiés ?

Par : Lissagaray

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Chers auteurs,

Je lis consterné mais finalement peu surpris ce qu’en mon fort intérieur j’appréhendais. J’ai envoyé un manuscrit en janvier 2014. Je suis toujours en attente de réponse. Les éditeurs français contactés mettent moins de 3 mois pour envoyer un courrier type.

Le seul éditeur a avoir fait semblant de m’adresser le résultat d’une lecture attentive (libraire éditeur connu sur la place de Paris), a pioché quelques lignes dans une nouvelle (dans un recueil d’une douzaine de nouvelles), pour en révéler l’aspect trop littéraire et poétique (SIC). J’avais eu l’outrecuidante audace de le relancer téléphoniquement 4 mois après mon envoi, sa réponse m’est arrivée furibonde 3 jours plus tard avec les critiques que je signalais.

Je crois que je ne chercherai plus à me faire éditer (de mon vivant). Je lisais parmi vos témoignages celui d’une camarade qui pensais que le rôle de l’auteur était d’écrire. Il est difficile par les temps qui courent de s’enfermer dans sa tour d’ivoire et de ne pas « jouer le jeu » de la promotion. Pourquoi écrivons-nous ? La vanité bien évidemment ! Et pourquoi pas !

A lire certains d’entre vous, ce ne peut être pour l’argent. Mais notre vanité, notre ego peuvent-ils se satisfaire uniquement d’exister d’un point de vu formel. Il faut être lu et pour résoudre l’équation, être édité (et pas seulement imprimé) par des gens sérieux qui, persuadés de se faire de l’argent sur notre dos, vont mettre en œuvre les moyens idoines et adaptés afin de favoriser la promotion de leur investissement et partant le notre. Un minimum de moyens (communication à la presse aux libraires) pour un travail souvent démesuré, parfois plus d’un an d’écriture, de doutes… pour aboutir a quelques moues dédaigneuses; c’est cher payé mais semble encore trop.

Je suis vieux. La folie d’écrire m’a pris trop tard mais j’entends dédier mon énergie à ce seul but. Ma vie n’a été qu’une suite ininterrompue de contraintes, de réponses négatives, je ne peux me résoudre à être ce que je ne suis pas, un Rastignac dont la principale occupation serait de constituer un réseau qui veuille bien prendre en charge la promotion de ma gloire. Ma gloire aura été et sera d’avoir écrit, d’avoir vaincu ma peur de vieux cancre, tellement mauvais à l’école qu’à 16 ans, la porte de l’usine se refermait sur un destin mort né. Oui ma gloire, ma vanité sera d’écrire et d’exister malgré la société néo-libérale qui une fois de plus préfère éditer les épouses rive-gauche de notables rive-droite, ce n’est pas mon monde et ne le sera jamais.

Concernant CDL, j’attends sans plus d’impatience le couperet d’une réponse dont si je comprends bien la plupart d’entre vous (mais j’ai trouvé d’autres témoignages sur d’autres blogs) la lettre tant attendue me ferait choir de Charybde en Scylla. Je laisse aux plus jeunes d’entre vous dont je sais le talent et le courage cette montagne à gravir. Sisyphe retourne laisse tomber son rocher. Bien à vous.

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